Du fait de l’épidémie de Covid-19, plusieurs salariés sont actuellement placés en chômage partiel. Plusieurs emprunteurs en chômage partiel rencontrent des difficultés financières à cause de la baisse de leurs revenus. Est-ce que ces gens sont couverts par leur assurance ?

La garantie perte d’emploi ne couvre pas cette situation

Près de 5 millions de salariés se trouvent actuellement en chômage partiel. Cela est dû à cause de la pandémie du Covid-19. Cela correspond à un salarié sur quatre. Entre les salariés concernés, plusieurs emprunteurs craignent de ne pas pouvoir rembourser leurs mensualités. Certains d’entre eux ont peut-être recours à une garantie perte d’emploi dans leur assurance de prêt. De plus, ils se demandent si elle peut fonctionner pour couvrir une partie des échéances à venir.

En général, cette garantie facultative ne sera pas considérée comme secours. Pour cause, elle couvre uniquement les situations de licenciements économiques. Au même titre que la démission, le chômage partiel, la rupture conventionnelle ou la fin d’un CDD ne sont pas concernés. Généralement, cette garantie s’avère inutile. D’ailleurs, les courtiers en assurance et en crédit ne la recommandent pas à leurs clients.

Ces garanties sont largement onéreuses et peuvent augmenter le coût de l’assurance du crédit.

Les conditions de la garantie perte d’emploi

La garantie perte d’emploi couvre uniquement les titulaires d’un CDI. Quant aux indépendants et aux non-salariés, ils en sont ainsi exclus. Pour bénéficier de la garantie perte d’emploi, il ne faut pas aussi être trop vieux. En effet, il ne faut pas que le souscripteur dépasse un certain âge. Celui-ci doit être compris entre 50 et 65 ans en fonction des contrats.

En outre, les conditions d’indemnisation sont largement limitées. L’assurance ne prend souvent en charge qu’une partie des mensualités. Ensuite, la garantie perte d’emploi s’accompagne souvent d’un délai de carence dès le début du contrat. Cela varie entre 6 et 18 mois en moyenne après avoir souscrit au contrat. Cette garantie est aussi assortie d’une franchise à partir de la perte d’emploi. Il en est de même pour le versement des premières indemnités par Pôle emploi.

La garantie perte d’emploi couvre seulement le souscripteur pour une durée limitée. Celle-ci est généralement de 18 mois.

La solution du report des mensualités

Pour les salariés en situation en chômage partiel, la meilleure alternative est le report des mensualités. Au vu de la crise sanitaire, les banques sont prêtes à repousser les échéances de remboursement. Elles ont donné un accord de principe pour le report jusqu’à six mois les échéances de remboursement. Cette faveur est pour les particuliers qui rencontrent des difficultés pour le paiement de leur emprunt immobilier.

Cetelem, par exemple, a proposé trois reports de mensualités successifs. Ce report est sans frais, et ce, sur les prêts amortissables à la consommation. À noter qu’en temps normal, on ne peut reporter que deux mensualités chaque année. Cela est valable pour un coût égal à 4 % de la somme de la mensualité reportée. Par ailleurs, certains contrats permettent de changer le montant des échéances lors de la baisse des revenus.

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